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seigneurie en expansion
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fin du xve siècle, la seigneurie du Chastel s'étendait sur une vingtaine
de paroisses du Léon. Divisée en quatre parties, elle ne constituait
donc pas un ensemble homogène. Les trois premiers membres,
qui étaient appelés le « chastel à Brest », le « chastel
à Lannilis » et le « chastel à Cléder », relevaient, depuis
1280 au plus tard, du Jean V duc de Bretagne par les châtellenies de
Lesneven et de Saint-Renan. Le quatrième membre, comprenant
le chef-lieu de la seigneurie, relevait du vicomte de Léon
jusqu'en 1363, puis du duc de Rohan, par la châtellenie de Coat-Méal.
Ce morcellement tend à prouver que la seigneurie ne remontait pas
aux premiers temps de la féodalité, mais indique plutôt
une constitution progressive au gré des mariages, des acquisitions
et des récompenses. |
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coeur de la seigneurie se trouvait incontestablement sur les paroisses
de Landunvez et de Plourin autour du château de Trémazan.
l'alliance présumée de Bernard ler du Chastel avec
une fille du vicomte de Léon inaugure l'extension de la seigneurie,
qu'elle lui ait apporté le premier château de Trémazan
ou plus vraisemblablement le quartier de Brest connu aujourd'hui sous
le nom de Recouvrance. Très tôt, la recherche d'héritières
sera une préoccupation importante des du Chastel qui profitèrent
de l'extinction d'un certain nombre de lignages dont ils récupérèrent
les terres. |
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dots de leurs épouses apportèrent ainsi aux du Chastel
la seigneurie de Leserivy en Plouarzel par le mariage de Guillaume
Ier avec Alix Lesourny, la seigneurie de Lescoët près
de Lesneven par l'union de Hervé Il avec Mencie de Lescoët
vers 136o, la seigneurie du Poulmic par l'alliance d'Olivier Il en
1459 avec Marie du Poulmic. A l'inverse, il est symptomatique de constater
que les dots constituées par les du Chastel à l'occasion des alliances
de leurs cadettes ne comprenaient que des posses sions situées
en général en périphérie de leur seigneurie. |
en cours de rédaction ....
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